Parcs et espaces verts à Chandigarh

On peut lire sur le site de l'administration que Chandigarh est "connue pour être la meilleure expérimentation de planification urbaine et architecture moderne dans l'Inde du 20ème siècle". C'est ce savant mélange d'audace architecturale et de nature en ville qui lui vaut l'appellation de "The City Beautiful" dès sa création. Depuis, l'architecture a subi les affres du temps - lui donnant ainsi un côté pittoresque, la végétation a prospéré et elle a globalement bien résisté à la pression foncière. Petit tour des parcs et espaces interstitiels de Chandigarh.

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Une cité-jardin construite par un adepte du béton

La ville de Chandigarh a été conçue comme une ville fonctionnelle inspirée des cités-jardins. L'intégration de la nature en ville était au coeur du projet initial de Mayer et Nowicki et elle a été reprise par Le Corbusier suite à l'abandon du projet par les américains. Par l'ajout de ses instruments et matériaux de prédilection, règle, équerre et béton, Le Corbusier a fait une déclinaison brutaliste de la cité-jardin.

Notez que l'Inde est passée à côté d'une "autre Chandigarh" avec ses pistes cyclables, des cheminements piétons, de la végétation, un plan conçu lui aussi en super-blocs mais tout en rondeurs ... Le Corbusier, qui avait pour demande contractuelle d'appliquer le plan de ses prédécesseurs, modifiera le dessin et dira : « En huit jours, nous avons fait un plan mirobolant (…) qui fournira les plus belles solutions architecturales. Nous avons écrasé l’Américain qui importait aux Indes des idées américaines que je réprouve » (source).

Chandigarh, "the city beautiful" est une explosion de couleurs

Chandigarh, "the city beautiful" est une explosion de couleurs une bonne partie de l'année

Le terme même de cité-jardin peut être discuté au sens où la ville s'éloigne des stéréotypes du genre mais il est communément admis que Chandigarh est du point de vue de l'intégration de la nature en ville, une exception en Inde. voici ce qu'écrit Roland J.-L. Breton à ce propos dans l'ouvrage collectif L’architecture : la réception immédiate et la réception différée, dirigé par G. Monnier :

La construction des secteurs de Chandigarh a été en principe précédée de la plantation d’une grande quantité d’arbres, notamment le long de toutes les voies, jusqu’aux grandes traversées autoroutières, dont chacune se signale par une essence particulière. Plantation et préservation d’arbres qui, en Inde, est chose particulièrement délicate du fait des périodes de sécheresse, comme par l’omniprésence du bétail. Au terme d’un demi-siècle d’expérience, Chandigarh, par ses liens avec le cadre naturel et, encore plus, par la place aménagée à la nature en son sein, se rapproche indéniablement de l’image de la cité-jardin rêvée par ses fondateurs. Le sociologue V. S. D’Souza, par ailleurs critique, est catégorique : « Chandigarh est la meilleure ville de l’Inde avec ses environs magnifiques, son atmosphère non polluée et son système de voirie pratique. Ses habitants n’ont qu’à sortir et aller voir ailleurs pour apprécier les privilèges de leurs conditions de vie. » (Convert, p. 170) Et même ses détracteurs peuvent arriver à en convenir : « L’air est vraiment propre et dans le parc éloigné il y a même une nuance de vert. » (Bhatia) En tout cas, il est difficile de trouver une autre ville millionnaire, en Inde, ou même ailleurs, qui, à partir d’un autre dessein, puisse mieux mériter ce titre. Aussi conclure, comme faisait Nilsson, que « Chandigarh n’est pas une “cité-jardin”, mais juste un autre cantonnement, une autre Delhi » (Nilsson, p. 133) semble plus qu’exagéré.

L'extrait est un peu long. Mais, au-delà de sa conclusion sans appel, il relate les passions intemporelles que déchaîne la ville. Rappelons aussi que chaque logement de la ville est doté d'un espace de terre, souvent aménagé en jardin, et ce quelque soit sa taille.

La leisure valley comme infrastructure verte principale de la ville

Dans le plan de l'architecte franco-suisse, cela se traduit par la création d'une trame verte orientée nord-sud et connue sous l'appellation générique de "Leisure Valley". Il s'agit, en réalité, d'une succession de parcs qui forment un continuum de nature en ville. Parmi les jardins les plus connus, on trouve le Dhalia garden, le Garden of Fragrance et l'Hibiscus Garden dans le secteur 36, le Zakir Hussain Rose Garden dans le secteur 16, La Leisure Valley dans le secteur 10, le Bougainvillea Park dans le secteur 3 et enfin le Rajindra Park dans le secteur 1, tout au Nord qui est assurément le secteur le plus vert de la ville malgré la présence du très minéral capitole - nous y reviendrons.

Vue du parc de la Leisure Valley - secteur 10

Vue du parc de la Leisure Valley - secteur 10

Bien entendu, la route se dresse comme obstacle à ce continuum à l'intersection de chaque secteur. Ces jardins sont comme le reste de la ville très géométriques, délimités au cordeau et ils sont, en outre, très entretenus. L'utilisation du terme d'infrastructure verte semble particulièrement adaptée ici tant la main de l'homme est visible.

Des parcs en nombre, de la végétation partout

En écho aux travaux qu'il mène actuellement pour des collectivités françaises, Jean-Pierre Ferrand s'est lancé dans le calcul de quelques indicateurs relatifs aux espaces verts de Chandigarh. Mais ce travail, difficile en France, est peut-être plus compliqué encore ici tant les chiffres publics manquent de fiabilité et de fraîcheur (le dernier recensement de population disponible date de 2011) et les concepts et périmètres sont à géométries variables : les documents officiels évoquent indistinctement "espaces verts" et "espaces ouverts" et font référence à plusieurs périmètres de ville (plan orthogonal, Union Territoriale - U.T. Chandigarh, périmètre élargi).

L'administration met à disposition une liste des parcs de quartiers, dont les surfaces varient entre 20m² et 32 800m². Malheureusement, le fichier est tronqué et les surfaces cumulées totalisent 2,6 km² seulement sur plus de 1 800 espaces - ce qui semble peu, même à l'échelle du plan orthogonal seulement qu'on estime plutôt à 5 km². Néanmoins, ce document est intéressant car il donne à voir un grand nombre de parcs, la grande hétérogénéité de ces espaces ainsi que leurs principaux équipements : jeux pour enfants, bancs, kiosques, rampes.

Notons également que de nombreux espaces interstitiels sont végétalisés. L'exemple le plus visible est certainement l'espace tampon que l'on trouve généralement entre les axes routiers et le premier bandeau de résidences. La végétation y est variée : herbes, arbustes et arbres. Ces derniers, aussi rassurants qu'inquiétants, ont des formes qui nous rappellent que The beautiful City est avant tout une Organic City.

Vue du parc de la Leisure Valley - secteur 10

❶ Parc voisin de Madhya Marg - secteur 18, ❷ système racinaire d'un peepal situé à proximité d'un carrefour - secteur 8, ➌ tronc d'un peepal derrière le Neelam theatre - secteur 17

Dans son chapitre dédié au "espaces ouverts", le Master Plan 2031, rappelle les intentions initiales des pères-fondateurs : "that the new city would be a place where the buildings and the built form would nestle in close communion to the elements of nature and the residents of the city would enjoy direct and immediate access to natural settings".

Des parcs publics plutôt bien distribués et accessibles aux habitants

Bien que les dernières décennies aient été marquées par un développement rapide de la ville, l'administration a résisté à une pression foncière forte et a su sauvegardé ses parcs et jardins.

La cartographie collaborative Openstreetmap, sans garantir un inventaire complet, nous conduit à estimer la surface totale des parcs à 6,9km² à l'échelle de la ville - hors Forest Area de U.T. Chandigarh. Cette surface correspond à 1/10 du plan orthogonal qui fait environ 70 km². Dans une logique de préservation affirmée, le Master plan souhaite déclarer ces espaces ouverts "inviolables".

Distribution des parcs et zones d'accessibilité

Distribution des parcs et zones d'accessibilité

Ce n'est pas tant la surface des tâches vertes (parcs) qu'il faut apprécier sur cette carte que leurs zones d'accessibilités (en rose à 100m / et en jaune à 200m). La représentation nous montre qu'un principe de justice spatiale d'accès aux parcs est bien appliqué et que les 3/4 de la ville (plan orthogonal) se situe à moins de 3 minutes de marche d'un parc :

  • 36 km² de surface se trouve dans un rayon d'accessibilité de 100 m, soit la moitié de la ville (périmètre du plan orthogonal)
  • 53 km² de surface se trouve dans un rayon d'accessibilité de 100 m, soit les 3/4 de la ville (périmètre du plan orthogonal)

On peut noter quelques zones blanches sur lesquelles des progrès pourraient sans aucun doute être réalisés. Mais une analyse plus fine nous montre que ces zones blanches ne privent pas toujours les populations d'accès aux parcs - la carte étant simplifiée, elle ne rend pas compte de la complexité de la réalité.

En outre, il faudrait ajouter à ces espaces verts publics (parcs) sur lesquels sont basés l'analyse, des espaces boisés, les espaces interstitiels qui ne sont pas référencés dans Openstreetmap ainsi que de nombreuses surfaces de jardins privatives, parfois de taille importante. Et peut-être faudrait-il multiplier la surface de ces parcs par 1,5, 2 voire plus pour connaître l'emprise totale des surfaces végétales de la ville ! Bien entendu, ces dernières catégories n'étant pas destinées à recevoir du public, elles ne présentent pas les mêmes qualités, mais jouent un rôle important pour la faune et la flore ainsi que les habitants qui se les approprient pour partie.

Des parcs pour quels usages ?

Je ne sais pas jusqu'à quel point il est possible d'évoquer les sociotopes en Inde sans trop s'y perdre tant la rue reste l'espace de vie privilégié des habitants. Et même si, à Chandigarh, la vie y est plus calme et "plus rangée" qu'ailleurs, elle reste relativement animée. Le dhaba est sans aucun doute l'endroit où on mange le mieux, le vendeur de jus frais est un must, le barbier de rue comme le chai wala sont des institutions ... C'est aussi dans la rue (parfois aussi étroite soit-elle) et dans les espaces publics ou privés qu'on pratique le cricket, sport national et populaire, même par 40°C !

Le concept de parc public est en Inde moins ancré qu'en Europe mais la ville de Chandigarh et ses habitants font exception car ils sont nés avec. De nombreux parcs sont équipés de jeux pour enfants (toboggans, portiques, balancoires, ...) qui datent de la première heure et continuent d'être intensément utilisés. Eté comme hiver, les enfants s'y retrouvent donc après l'école pour y jouer. Souvent pendant des heures et pas toujours accompagnés des parents.

Le sens de la marche

Le sens de la marche - secteur 8

Le parc est aussi un lieu sportif. Les dernières années, des agrès de sport ont été installés dans certains parcs. Leur succès est modéré, en comparaison des salles de musculation en intérieur et sous la climatisation, mais ils restent une attraction pour de nombreux enfants. Sport de moindre intensité, la marche y est très pratiquée. Alors qu'elle est rejetée comme moyen de transport, c'est une pratique "sportive" courante. Les marcheurs font ainsi des tours de parcs en respectant le sens de la marche précisé sur le sol - voir image ci-dessous. Les plus professionnels d'entre eux, mais aussi les plus reconnaissables, auront acheté leur équipement de marche chez Decathlon - l'équipementier sportif français ayant 100 magasins en Inde dont un à Chandigarh (données Avril 2022). La police locale, qui veille à maintenir la sécurité des parcs, communique aussi sur son rôle social auprès des marcheurs.

Si les parcs répondent à de nombreux usages que l'on connait aussi en Europe, notons quelques pratiques et situations plus singulières :

  • les travailleurs viennent y déjeuner le midi avec leur tiffin-box ou y faire la sieste à l'ombre ;
  • en hiver, les collégiens y ramassent les feuilles mortes et font des feux pour se réchauffer avant d'aller en cours. Dans certains parcs, on trouve pourtant un affichage contre indiquant la pratique pour des raisons écologiques ;
  • en hiver encore, quelques habitants récoltent les branches mortes dans les parcs et délaissés urbains dans le but de se chauffer le soir venu ;
  • dans certains quartiers (probablement un histoire de corridors) - a priori peu nombreux, il arrive qu'une horde de singes (des macaques rhésus) prennent possession d'une partie du parc, parfois de manière aggresive. Des cohabitations plus apaisées ont aussi lieu même si la vigilance est toujours de mise. Des promeneurs avisés sont d'ailleurs équipés de bâton pour prévenir les attaques de singes et chiens sauvages ;
  • la probabilité qu'un vendeur ambulant vous propose de changer votre écran cassé de téléphone portable alors que vous flânez au parc n'est pas nulle. La probabilité, si vous acceptez, que votre ancien écran finisse au sol est très élevée ;
  • enfin, dans aucun de ces parcs ni même ailleurs en ville vous ne trouverez de statues à l'effigie de personnages réels. Le principe s'opposant à l'idée de modernité qu'en avait ses concepteurs.

Un groupe de danseurs s'exerçant dans un parc de la Leisure Valley

Un groupe de jeunes danseurs s'exerçant dans un parc de la Leisure Valley - secteur 10

Nous avons évoqué les principaux usages sociaux des espaces verts présents dans la ville, mais leur richesse écologique est importante et très visible elle-aussi. Chandigarh est un lieu d'observation exceptionnel pour les oiseaux, 150 espèces y sont recensées et de nombreuses sont visibles au quotidien depuis les parcs ou depuis les fenêtres. Vous trouverez sur le site de l'administration un inventaire de la faune et la flore observable dans la ville. Une grande partie de cette faune partagera un moment au parc avec ses usagers.

Heritage trees - Zoom sur les arbres centenaires

Les arbres occupent une place centrale dans la ville, y compris dans les secteurs les plus artificialisés (à l'exception de la place du capitole). Ils sont souvent imposant par leur taille et impressionnent par leur forme. Parmi les plus vieux, on trouve majoritairement des peepals (arbres sacrés), des banyans (dont les branches échafaudent leur développement en devenant des racines) et des manguiers.

Heritage tree à Chandigarh - Un peepal de 250 ans, secteur 9

Heritage tree à Chandigarh - Un peepal (Ficus religiosa) de 250 ans, secteur 9-C

L'administration a identifié et classé 31 de ces arbres centenaires. Traces d'une vie de village ayant résisté à la construction de la ville (l'histoire ne dit pas combien ont été abattus), ces corps centenaires sont aujourd'hui valorisés dans le cadre du programme "Heritage Trees of Chandigarh". Il semblerait que le plus vieux d'entre eux, situé au nord de la ville (village de Khuda Ali Sher), ait 350 ans ...

Les espaces verts comme remparts frais au changement climatique

L'adaptation au changement climatique est, chez Intermezzo, un sujet de plus en plus présent dans nos réflexions. Et il s'avère que les espaces publics (et les parcs) jouent, en ville, un rôle clé tant en termes de compréhension des phénomènes - ils ont une valeur explicative - que de réponses au réchauffement, devenant ainsi des "lieux-ressources".

En mars 2022, Aaran Patel publiait sur Scroll.in un article intitulé "What Le Corbusier got wrong (and right) in his design of Chandigarh. The planned city fails on climate-friendly design and social inclusion. But it has lessons from the practical to the symbolic". Mettant en perspective principes de conception de la ville et adaptation au changement climatique, l'article semblait prometteur. Il s'agit en fait d'un billet étonnamment à charge et peu argumenté dans lequel l'auteur reproche à la ville (mais aussi implicitement à son concepteur) d'offrir de mauvaises conditions au regard du changement climatique - tout en reconnaissant que c'est un procès insensé puisqu'elle a été conçue dans les années 50.

Au-delà de ce qui semble être une posture, je peux rejoindre l'auteur sur quelques observations, notamment car les lieux les plus emblématiques de la ville, le complexe du capitole - classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2016 - comme le cœur commercial du secteur 17, tous deux conçus par le Corbusier, sont d'immenses dalles de béton peu compatibles avec le réchauffement climatique. Mais pour le reste de la ville, autrement dit plus de 90 %, je suis en total désaccord et j'irai même plus loin, en affirmant que Chandigarh est probablement l'une des villes indiennes les mieux dotées pour résister au changement climatique. En raison de sa végétation abondante d'abord, mais aussi en raisons de sa morphologie urbaine et de son réseau de récupération d'eau pluviale unique.

Couverture végétale - cartographie établie par le Department of Forest & Wildlife UT Administration Chandigarh

Couverture végétale - cartographie établie par le Department of Forest & Wildlife UT Administration Chandigarh

Restons focalisés sur les espaces verts qui rafraîchissent la ville : ils sont omniprésents (même si le ratio diffère d'un secteur à l'autre) et la végétation composée de strates hautes et basses permet de rafraîchir la ville. Au-delà des espaces publics conçus pour être récréatifs, il y a de nombreuses friches ou espaces interstitiels sur lesquels la végétation prospère auxquels il faut encore ajouter la végétation abondante de nombreuses parcelles privées : chez les particuliers mais aussi dans les emprises d'établissements publics ou privés (écoles, entreprises, ...).

Est-ce à dire que les habitants de Chandigarh ne souffriront pas des vagues de chaleur ? Non, ils en souffrent déjà et en souffriront davantage encore les prochaines décennies, d'autant plus qu'aucune mesure publique n'est prise pour les en protéger ! Mais l'infrastructure verte et la végétation abondante de la ville empêchent qu'ils en souffrent davantage encore, en produisant de l'ombre, des espaces de rétention d'eau, des îlots de fraîcheur qui réduisent ou compensent l'effet d'îlot de chaleur urbain.

Le mois d'avril 2022 a été le mois le plus chaud jamais enregistré en Inde depuis 122 ans. A Chandigarh comme dans beaucoup d'autres villes, la situation était critique - et le sera probablement plus encore les prochains mois d'été censés êtres plus chauds mais les espaces verts, une fois de plus joueront leur rôle de tampons thermiques. En Europe, plusieurs études ont montré qu'un espace vert peut faire tomber la température environnante de 3°C en période de canicule. Cela peut paraître peu sur le papier, le corps humain (comme de tout êtres vivants), saura apprécier ce delta !

Cela pose une question relative à la gestion de ces espaces verts, et notamment du gazon dont l'arrosage est fréquent, souvent fait en pleine journée et fortement consommateur en eau. Il semble qu'une part de cet arrosage soit fait avec des eaux usées mais je ne sais pas en quelle proportion. Jusqu'à quand pourra t'on entretenir ces parcs alors que la ressource en eau se raréfie ? La ville doit-elle revoir sa gestion ? La ville doit-elle anticiper une nouvelle végétation plus adaptée au changement climatique et à la diminution de certaines ressources telles que l'eau ? Pour quels types d'espaces et de confort d'usages pour les habitants ?

En Inde, seule Auroville me semble disposer plus largement d'espaces verts (répartis) que Chandigarh, pour la simple et bonne raison que l'utopie du sud de l'Inde est structurée en communautés peu denses sur une vaste emprise largement reboisée, autrement dit elle est faite de maisons disséminées dans la forêt.

Une chose est sûre, Auroville comme Chandigarh se revendiquent de l'utopie, et la végétation est au cœur de celles-ci. De quoi méditer pour penser nos villes de demain ...

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